Cauchemars Enfant : 6 Astuces pour Les Éviter

Cauchemars Enfant : 6 Astuces pour Les Éviter

Les cauchemars font parties des moments les moins agréables de l’enfance. Pourtant, les cauchemars sont un passage obligé dont nous avons tous fait l’expérience en tant qu’enfant. Ils continuent d’ailleurs de nous hanter de temps en temps à l’âge adulte. Les cauchemars marquent un passage vers le développement de la conscience de soi. Souvent confondus avec des terreurs nocturnes, ces deux notions sont pourtant différentes l’une de l’autre.
 
Nous allons voir ensemble qu’est réellement un cauchemar et comment y faire face avec votre enfant.
 

Mais finalement, un cauchemar, c’est quoi ?

Nous avons tous un jour ou l’autre, fait un cauchemar. Mais qu’est ce que c’est réellement et pourquoi est ce que cela arrive ?
 
Il faut savoir qu’un enfant commence généralement à faire ses premiers cauchemars à partir de 2 ou 3 ans. Bien que cette étape ne soit pas agréable, elle est pourtant le témoin du développement cérébral de votre petite tête blonde.
 
Les mauvais rêves sont la représentation des peurs, des frustrations et des envies de chacun.
Avant cet âge, votre bébé aura tendance à avoir peur de choses plutôt concrètes comme une porte qui claque, des bruits inconnus. Dès ses 2-3 ans, un grand changement arrive pour votre enfant : il commence à comprendre ce qui l’entour, l’école, l’arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur, un déménagement, la découverte de l’inconnu, les images vues à la télé ou dans un livre… Toutes ces nouvelles choses, anodines pour nous adultes, peuvent être des sources de stress pour lui.
 
C’est pourquoi son cerveau, tout comme le notre d'ailleurs, va imager ses peurs, ce stress et ses frustrations accumulés pendant la journée pour les retranscrire sous forme de mauvais rêves moins concrets.
 
Votre enfant va alors rêver de loups, de monstres sous son lit, de sorcières…
 

Les différences entre cauchemars et terreurs nocturnes

Il n’est pas rare que l’on confonde cauchemar et terreur nocturne. Cela se produit parce que les deux ont la même finalité : ils font peur.
 
Toutefois, elles n’ont pas les mêmes caractéristiques et la réaction à adopter n’est pas identique.
 
Un cauchemar d’enfant se produit généralement en fin de nuit. L’enfant se réveille et est capable de raconter son mauvais rêve. Il est effrayé et son angoisse provient du fait qu’il ait peur que son rêve devienne réalité, qu’il y ait des monstres dans la maison…
 
Les terreurs nocturnes sont totalement différentes. D’une part parce qu’elles surviennent assez tôt dans la nuit, généralement dans les premières heures après l’endormissement.
 
D’autre part parce que votre enfant n’est pas éveillé. En réalité, les terreurs nocturnes se rapprochent plus du somnambulisme que du cauchemar d’enfant. Elles se caractérisent par des hurlements, une transpiration excessive. Votre enfant semble avoir produit un effort important, il halète et son cœur bat relativement vite. Enfin, il a les yeux grands ouverts, le regard dans le vague et peut parfois ne pas vous reconnaître.
 
Bref, une terreur nocturne peut être un moment très angoissant pour les parents. Pour autant, rassurez-vous, c’est normal et totalement sans gravité.
 
Sachez que lorsque votre enfant est en pleine terreur nocturne, il dort toujours. Il n’a donc aucune conscience de ce qu’il est en train de faire ou dire. D’ailleurs, si vous lui reparlez de cet épisode au petit déjeuner, il y a fort à parier qu’il ne s’en souviendra pas.
 
Malgré le caractère impressionnant d’une terreur nocturne, il est important de rester près de votre enfant. Soyez à ses côtés pour vous assurer que tout va bien. Toutefois, il est important de ne surtout pas le réveiller. Il pourrait devenir agressif pour un bon moment…
 

Comment réagir quand mon enfant fait un cauchemar ?

Alors nous avons vu la différence entre une terreur nocturne et un cauchemar d’enfant. Voyons maintenant comment réagir lorsque votre enfant se réveille en plein nuit après avoir fait un cauchemar.
 
La règle numéro est de surtout ne pas le gronder. Certes, il vous a réveillé, certes, vous travaillez sans doute tôt le lendemain matin…mais le gronder ne servira à rien à par augmenter son niveau de stress et prendre le risque qu’il répète la scène la nuit suivante.
Au contraire, soyez près de votre petit bout de chou, rassurez le. Prenez le dans vos bras et assurez lui que ce n’était qu’un cauchemar d’enfant et que tout est fini. Vous êtes maintenant là pour le protéger.
 
S’il le souhaite, faites ensemble le tour de la chambre et de la maison pour lui montrer que tout est en ordre, que les portes et les fenêtres sont bien fermées et qu’aucun monstre ne peut entrer.
 
Enfin, ne laissez pas votre petit bout de chou se rendormir seul. Bien qu’un cauchemar d’enfant ne soit pas une grosse affaire pour vous, il n’en est pas de même pour votre petit ange. A peine recoucher, l’angoisse le reprendra et soit il vous rappellera, soit il se rongera les sangs seul. Pour éviter cela, aidez-le à se rendormir pour le rassurer. Malgré la fatigue, restez présent jusqu’à ce qu’il se rendorme complètement.
 
 

6 astuces pour éviter les cauchemars

Voyons maintenant comment éviter les cauchemars chez les enfants.
 
Tout d’abord, commencez par installer une certaine routine le soir avant le coucher. Comme par exemple, le brossage de dent puis une histoire. Outre préparer votre enfant au coucher, cette routine aura tendance à le rassurer. Changer cette routine pourra engager un stress, même inconscient, et favoriser les cauchemars.
 
Attention, évitez strictement la télévision avant le dodo. La télé a un caractère excitant et votre enfant ne sera pas dans les bonnes dispositions pour aller se coucher (ce conseil est également valables pour vous chers parents 😉 )
 
A la télévision, préférer les histoires douces et sans monstres. Laissez-le choisir lui-même son livre. Il sera content mais en plus satisfait de l’initiative.
 
Toujours dans le côté positivité, éviter d’aborder les choses désagréables ou négatives avant le dodo. Discutez de la journée avec son enfant, en plus d’avoir des infos sur sa journée, vous lui permettez de partager les craintes ou les peurs qu’il a eu. Malgré ce que nous pouvons penser, c’est tout à fait bénéfique et libérateur de parler de ses angoisses afin qu’elles ne le rongent pas de l’intérieur.
 
N’hésitez pas également à installer une veilleuse. Elle agira comme un repère dans le noir de sa chambre. Ainsi, s’il se réveille de nouveau lorsque vous n’êtes plus à ses côtés, il aura un point d’ancrage pour prendre ses repères dans sa chambre, le rassurer et l’aider à surmonter sa peur.
 
Enfin, si votre enfant fait un cauchemar, n’hésitez pas à en reparler le lendemain matin. Demandez-lui de décrire ou de dessiner les monstres qui l’ont terrorisés toujours dans l’optique d’extérioriser et même de comprendre ce qui le tracasse.
 
Chers parents, les cauchemars des enfants, tout comme ceux des adultes, ne sont que le reflet des inquiétudes, angoisses et peurs que nous ressentons au cours de notre existence. Bien que bénins et tout à fait normaux, il faut néanmoins en tenir compte surtout lorsqu’ils se répètent très régulièrement. Ils reflètent un certain mal-être qui peut (doit) être extériorisé.
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